jeudi 3 avril 2008

Petite apparté sur mon homme et le poisson...

Chouchounet (c'est le petit nom qu'il me plait de donner à mon homme; c'est parfaitement ridicule mais c'est fait pour... Il m'appelait "Kiki" fallait bien que je trouve quelque chose à la hauteur. Rassurez vous, il ne m'appelle plus ainsi, mais lui a toujours droit à son merveilleux petit surnom. Non Mais!!!) est comme tout les tunisiens. Il aime le poisson.
Mais pas n'importe comment. Non, le vrai poisson avec la tête, la queue et les arrêtes. . .
Certes, c'est bien meilleur mais j'avoue que personnellement ça me dégoûte un peu de devoir le préparer, donc le deal c'est que je cuisine le poisson Picard en filet et tranché, à lui de s'occuper du vrai poisson. Et puis ça vaut mieux pour moi, car il ne veut même pas que le poissonnier l'écaille ou le vide (il a trop peur qu'on lui abime son merveilleux repas... )

Bref, chez nous c'est tout un cérémonial .
Fiston adore.
Mais surtout quand c'est papounet qui le cuisine (sur ce point, je le comprend et l'approuve, ça me fait au final moins de travail)
On le prépare de toutes les manières possibles et imaginables, frit (évidemment), au four, sur le grill, en chorba, en keftas et même en couscous.

Le fin du fin à Tunis c'est le couscous à la tête de Mérou (mannani). Vraiment y'a pas mieux.
J'avoue quant à moi que c'est la pire des choses que j'ai jamais goûté (avec le mulet français). Il faut dire que le mérou est quand même fort, très fort et que surtout mon tendre époux avait préparé ça alors que j'attendais fifille depuis peut être 1 mois et demi, soit aux débuts des nausées. Depuis, c'est fini... La vue d'un mérou voir même son évocation me donne un haut le cœur.

C'est dommage que je n'ai pas de photo, car cela en ravirait certainement certains. Il n'y qu'à imaginer un gros couscous sur lequel trônerait ça.
Miam Miam.

Sinon, et plus communément mon homme chéri va nous chercher du loup, des daurades et autres merveilles le dimanche matin.
Et là, c'est l'orgie...




Oui, oui, c'est bien l'œil qu'il s'apprête à gober sous mon regard effaré.

Et oui, il mange même les yeux... Ce qu'il préfère c'est la tête, et à ma grande stupéfaction, quand il la commence, il n'en reste rien. Je crois que s'il le pouvait, il mangerait même les arrêtes.

1 commentaire:

Marie Seattle a dit…

C'est sympa que Chouchounet cuisine ;o)... Tu sais, moi et les mérous, c'est une histoire qui remonte à mes 4-5 ans, quand une fois j'étais à l'aquarium avec mes parents. Il y avait un monstruous mérou dans un des aquariums, il était immobile quand on était arrivé dans la salle, et pendant les 15 minutes qui ont suivi (ou plus, ou moins, je ne me rappelle pas de la durée en fait), il n'avait pas bougé d'une écaille. Moi j'étais collée à la vitre, je tapotais et je grimaçais (reconstitution d'après ma Mam'), puis d'un coup le monstre s'est secoué et m'a foncé dessus. Je t'assure que j'en suis encore traumatisée. Mais bon, quelque part, si j'en mangeais un ce serait une revanche. Quant à l'homme qui part traquer son dîner le dimanche matin, ça me plairait bien que mon mister T. en fasse autant, ça lui donnerait un côté "grand chasseur de la tribu" encore plus sexy (la tribu c'est juste moi pour le moment). Le must, ce serait qu'il aille attraper un petit troupeau de croissants frais (mais ça impliquerait de devoir se lever bien avant midi, alors...)
Bisous miss Courgette!!