lundi 24 novembre 2008

Courgette, le retour!

Et oui, vous l'attendiez tous. Hum Hum... Courgette Volante est de retour sur son blog.
Suite à de multiples péripéties (dont l'arrivée inopinée de Beau Papa et Belle Maman), un voyage au Canada et en Tunisie, un merdouillage de free et un déménagement, j'ai enfin de nouveau accès à un ordinateur.


Bon, entre temps, l'autre a été mis kaputt suite aux hautes températures estivales (et peut-être aussi au fait qu'il était tout plein de poussières, ce qui aurait peut-être entravé le bon fonctionnement du ventilateur... Je me disais bien qu'il était très bruyant les derniers temps.)

J'espère simplement que toutes les "superbes" photos que j'avais préparées pour ce blog ne sont pas bêtement parties comme toutes les autres aux oubliettes (peut-être ai-je eu l'intelligence extrême de les mettre en brouillon, mais là je m'avance un peu. Et ce d'autant plus que pratiquant la politique de l'autruche, je n'ai guère eu le courage de vérifier la chose).

Enfinpassons, laissons là les sujets qui fâchent.

Le point positif de la chose est que malgré un séjour au Québec d'un mois, (ce qui en général se révèle fatal pour ma ligne), la désertion des blogs de cuisine a permis que je perde + de 6 kilos sans aucun effort (le tout étant de ne pas les reprendre tout de suite).

Par contre, j'ai constaté avec moult regrets que nombre de mes blogs préférés avaient été laissé en jachère voir avaient purement et simplement disparu. Snifff Snifff...
Bon, sur ce, si Mavielle passe par là j'espère qu'elle se reconnaitra (c'est une honte d'interdire l'accès à son blog, c'était ma drogue, et je me réjouissait si fort de passer y faire un ptit tour même si c'était pour relire de vieux billets car j'imagine qu'elle est bien occupée là où elle est).

Allez, on se motive, c'est que j'ai du boulot moi.

samedi 3 mai 2008

Et oui, moi aussi je peux me la péter maintenant. Verrines aux fruits rouges pour enfants ayant mangé leur soupe au crocodile.

Victoire!!!

J'ai enfin inscrit fiston premier né en maternelle.
Ce fut long, ce fut âpre. Mais après moult difficultés nous y sommes arrivés.
A partir du mois de septembre je pourrai enfin pleurnicher toutes les larmes de mon corps devant le portail de l'école.
Qu'est-ce que j'ai hâte.

Certes, l'on pourra objecter que je suis une mère indigne, mais à ma décharge, il faut bien comprendre que ce petit a vraiment besoin de se dépenser à fond; or je sens bien que ce n'est pas avec moi qu'il pourra utiliser toute son énergie (sauf à me rendre chèvre s'entend).
En vrai descendant d'une famille corse ce cher enfant a une très nette tendance à profiter de façon éhontée de sa sainte mère. Et y'a des fois, comment dire... Ça me pompe l'air (ceci est évidemment une litote, vous l'aviez bien compris).
Particulièrement lorsqu'il se met à agiter sa chaussette d'un air complètement absent en me disant que décidément il n'arrive pas à l' enfiler. Groumpffffff.........
En gros je me retrouve toujours à l'habiller complètement. A la limite, cela ne me dérange pas plus que ça (mis à part dans ma fierté de maman obligée de constater que tous les enfants de cet âge essaient au moins de se vêtir tout seul, sauf le mien).
Mais non, non content de se comporter en parfait petit macho (il serait viril parait-il) encore faut-il l'attraper. C'est qu'il possède le don de se tortiller comme un ver de terre, de lancer des coups de pieds vindicatifs et bien placés. En bref, il est retors le bougre; et il me faut une sacrée dose de motivation pour lui passer ses affaires le matin.
Or figurez vous qu'il y'a moins d'une semaine ma belle sœur est venu pour les garder deux heures le temps que l'on passe chez le notaire. Et là, ô miracle... Monsieur savait fort bien mettre ses chaussures tout seul. Aaaarghhh, le fourbe manipulateur! A vrai dire, cela ne m'étonne qu'à moitié (y'a qu'à voir son père son grand père et son oncle pour bien comprendre qu'il y'a une fort atavisme).

Tout ce blabla pour dire que je tenais absolument à fêter dignement l'évènement.
Alors, si pour essayer de compenser toutes les cochonneries que mes enfants ingurgitent (avec une très très nette préférence pour tout ce qui répond à l'appellation de "fromage") je leur ai concocté une soupe aux épinards à la floraline (savamment rebaptisée soupe au crocodile pour avoir une chance d'être mangé par des enfants récalcitrants aux épinards). En outre, je me suis décidée à donner dans la verrine.

Ah la la... Si c'est pas beau tout ça...
J'ai dû prendre une tonne de photos pour immortaliser ce moment magique.
Certes, mon appareil date de la protohistore de l'appareil photo numérique mais bon, j'essaie quand même des tas d'effets en tout genre.
Admirez le bon gôut...



Au milieu du réfrigérateur (non, vous ne voyez pas cet énorme pot de beurre de cacahouète diététique)...

Bref, j'avais dans mon frigo 250 g de fraises gariguettes achetées à prix d'or (les dernières fraises de Carros que nous ayons goûté étant carrément insipides, je me suis décidée à investir) ainsi que quelques biscuits à la cuillère (qui devaient à l'origine servir à l'élaboration de ma charlotte d'anniversaire).

Et voilà le résultat:



Là je tentais des effets de style devant la fenêtre de la cuisine (mais il faisait nuit, et j'ai donc dû flashouiller de partout, en gros on voit pas du tout le merveilleux arrière plan)

Pour 4 grosses verrines (des verres à moutarde quoi):

. 8 biscuits à la cuillère
. 250 g de fraises de qualité
. 2 cuillères à soupe de sucre
. 2 yaourts brassés
. 15 cl de crême fraiche liquide à 30%
(j'y ai rajouté une cuillère à soupe de sucre)
.
du coulis de framboise (j'y ai mis un sachet de coulis surgelé de chez Picard)

Tout simplement, on casse les biscuits en deux et on en tapisse les verres (ben oui, j'ai pas de verrines moi, juste quelques verres non assortis... Et attention, j'ai mis le plus beau pour les photos... On ne dira pas que c'était un verre à moutarde, mais je pense que tout le monde l'aura remarqué.)
On coupe les fraises en petits morceaux et on les sucre au goût (ou pas). On rajoute deux cuillères de yaourt, puis du coulis. On bat la crême en chantilly bien ferme, et on empile.
Et puis on recommence: biscuit, fraises, yaourt, coulis et chantilly + décoration au choix.
Mettre au frais en attendant de servir.


Fiston voulait absolument piquer ma décoration

Verdict: Ils ont adoré... Franchement j'étais sceptique. Mais non, je n'y ai même pas eu droit tellement que ça se battait pour manger ma part. Sniifff.
A refaire.


Juste car c'est beau

lundi 21 avril 2008

Gâteau d'anniversaire diététique... Cheesecake aux abricots sans cuisson à l'agar agar

Comme je l'indiquais dans mon précédent billet, j'ai eu l'immense plaisir de fêter mon anniversaire il y'a déjà quelques temps.
Comme je n'avais pas vraiment envie de m'enquiquiner pour l'occasion, j'ai fait mon cheesecake super diététique de la mort qui tue.
A vrai dire j'avais dans l'idée de confectionner des tas de choses terribles sur lesquelles je bavasse depuis déjà un certain temps. Un peu dans ce genre , , ou encore ici.
Mais, bon, je dois bien avouer que j'ai eu la flemme et que tendre petit mari n'est pas allé me chercher mes fraises (alors qu'il me l'avait promis... ah les hommes). Alors voilà.
Je me suis donc cantonnée dans des choses faciles et économiques.

Cette recette vient d'un livre sur les carrés d'Anne Wilson que j'avais donné à ma mère. Elle l'a modifié en ôtant je crois la crême fouettée. Quant à moi, j'ai remplacé la gélatine par de l'agar-agar.


Voici la bête. J'ai exigé que l'on ôte les nombreuses bougies que mon chéri voulait mettre (de toute manière y'en avait pas assez)... Le fourbe!

Cela dit, je ne vais pas non plus trop me vanter car mon dosage de l'agar-agar est encore à travailler. Mais je note toutefois une certaine amélioration depuis mon premier essai.

Recette du Cheesacake diététique:

. environ 400 g de spéculos
. 100 g de beurre fondu

. 1 kg de fromage blanc (j'ai utilisé du 20%)
. 5 g d'agar-agar (la prochaine fois, j'utiliserai seulement 4 g)
. 1 boîte 4/4 d'abricot ou autres au sirop
. sucre au goût (j'ai dû en mettre environ 50 à 70 g, au pif)

Écrabouiller les spéculos soigneusement (dans mon cas, j'ai utilisé un petit pot vide comme pilon, mais j'imagine que certains sont mieux équipés que moi... Vous pouvez utiliser un mixer pas exemple).

Y ajouter le beurre fondu. Bien mélanger et mettre dans le moule à charnière (le mien doit bien faire 30 cm de diamètre. Je vérifierai) en tassant bien.

Mettre les oreillons d'abricots sur la croûte et récupérer le sirop dans une casserole.




Dans une terrine, mélanger le fromage blanc avec le sucre.

Mettre l'agar-agar dans le sirop d'abricot et faire bouillir environ 5 minutes.
Incorporer au mélange de fromage blanc et verser sur la croûte et les abricots.
Mettre le tout au frigo et attendre que cela fige (même pas la peine d'attendre le passage au frigo avec 5 g).

C'est prêt. Vous pouvez servir avec du coulis de framboises. C'est délicieux.


Conclusion: Je pense qu'il serait intéressant de baisser la dose d'agar-agar, car c'est encore trop je trouve. La première fois j'en avais mis 7 g, et c'était vraiment trop. Mais là, je pense que 4 g serait parfait.
C'est chez Zapbook que j'ai vu le même genre de gâteau mais niveau dosage, y'avait aussi quelques soucis... Elle m'avait écrit qu'elle avait bien dû en mettre 25 g (enfin je pense qu'elle doit bien exagérer un chouïa quand même), donc avec 4 g, cela devrait suffire.

lundi 14 avril 2008

Muffins aux bananes toutes pourrites ratatinées.


Depuis quelques jours nous sommes en pleines célébrations d'anniversaires (du mien en particulier à vrai dire) et il faut bien avouer que cela perturbe le neurone de premier né.
En effet, il jubile littéralement à l'idée de confectionner des gâteaux (brave petit), et de mettre des bougies qu'il faut souffler.

Il faut quand même que je vous apprenne que son but dans la vie consiste à allier ses deux passions: les trains et la cuisine. Il souhaite donc en toute logique devenir "cuisinier dans les trains". Bon, il a trois ans, je précise. Ceci dit, je trouve que c'est plutôt une bonne idée. Après tout je connais d'autres enfants de son âge qui veulent devenir "Spiderman" ou "policier". OUF!!!
Soit donc cheminot-cuistot mon fils. Je t'encouragerais.


Bref, fiston voulait absolument préparer un gâteau pour l'anniversaire de "Bébé Tom". Au début je n'ai pas vraiment prêté d'attention à sa revendication. Honte à moi.
Il a donc décidé de se débrouiller tout seul et nous a donc présenté un merveilleux mélange makrouds-sucre en poudre qui me restait dans son seau de plage.
Argghhhh...
Le lendemain, comme je n'avais toujours pas agi, il a mis du jus d'orange auquel il s'apprêtait de rajouter quelques oeufs dans mon panier à linge.
J'ai donc décider d'agir; et ai décidé d'éliminer quelques renégats viciés de ma corbeille à fruit.
Nous avons donc opter pour une recette de muffins au bananes toute simplette.

Bébé Tom et son gâteau.



















Avant Après effeuillage

Bananes toutes pourrites







Voici donc la petite recette que j'ai copié/collé (pour une fois que ça marche je ne vais pas me gêner) et légèrement modifiée (entre parenthèse et en rouge) car je n'avais que deux bananes et qu'il me manquait du bicarbonate de soude.

Pour une douzaine de petits muffins:

1 1/2 tasse (175 g) de farine (1 grosse tasse à vue de nez)
3/4 tasse (170 g) de sucre (1/2 tasse de sucre)
1 c. à thé (5 g) de poudre à pâte (1/2 sachet de levure chimique)
1 c. à thé (5 g) de bicarbonate de soude (j'ai pas mis)
1/2 c. à thé (2 g) de sel
1 oeuf
1 1/2 tasse (375 ml) de banane écrasée (environ 3 bananes) (2 bananes écrasées)
1/2 tasse (125 ml) de margarine fondue (1/3 de tasse)
1/2 tasse (125 ml) de noix de Grenoble hachées (125 g de noix de Grenoble grossièrement hachées)




Je continue gaillardement le copié-collé puisque cela fonctionne si bien:

  1. Mélanger la farine, le sucre, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel ensemble dans un bol.

  2. Dans un autre bol, mélanger l'oeuf, les bananes écrasées, la margarine et les noix.

  3. Mettre le mélange de farine dans le mélange de banane et mélanger ensemble. Mettre dans des moules à muffin graissés. Cuire à 375°F (190 °C chez moi) entre 20 à 25 minutes ou jusqu'à ce qu'un cure-dent en ressorte propre.

Et voilà le résultat:


Conclusions:

Même réalisés à l'arrache totale ils étaient excellents et ont fait l'unanimité, bien qu'un peu sucrés à mon goût. Papa a apprécié ce qui est rarissime étant donné qu'il n'aime pas les gâteaux (sniiif).
A refaire.

jeudi 3 avril 2008

Petite apparté sur mon homme et le poisson...

Chouchounet (c'est le petit nom qu'il me plait de donner à mon homme; c'est parfaitement ridicule mais c'est fait pour... Il m'appelait "Kiki" fallait bien que je trouve quelque chose à la hauteur. Rassurez vous, il ne m'appelle plus ainsi, mais lui a toujours droit à son merveilleux petit surnom. Non Mais!!!) est comme tout les tunisiens. Il aime le poisson.
Mais pas n'importe comment. Non, le vrai poisson avec la tête, la queue et les arrêtes. . .
Certes, c'est bien meilleur mais j'avoue que personnellement ça me dégoûte un peu de devoir le préparer, donc le deal c'est que je cuisine le poisson Picard en filet et tranché, à lui de s'occuper du vrai poisson. Et puis ça vaut mieux pour moi, car il ne veut même pas que le poissonnier l'écaille ou le vide (il a trop peur qu'on lui abime son merveilleux repas... )

Bref, chez nous c'est tout un cérémonial .
Fiston adore.
Mais surtout quand c'est papounet qui le cuisine (sur ce point, je le comprend et l'approuve, ça me fait au final moins de travail)
On le prépare de toutes les manières possibles et imaginables, frit (évidemment), au four, sur le grill, en chorba, en keftas et même en couscous.

Le fin du fin à Tunis c'est le couscous à la tête de Mérou (mannani). Vraiment y'a pas mieux.
J'avoue quant à moi que c'est la pire des choses que j'ai jamais goûté (avec le mulet français). Il faut dire que le mérou est quand même fort, très fort et que surtout mon tendre époux avait préparé ça alors que j'attendais fifille depuis peut être 1 mois et demi, soit aux débuts des nausées. Depuis, c'est fini... La vue d'un mérou voir même son évocation me donne un haut le cœur.

C'est dommage que je n'ai pas de photo, car cela en ravirait certainement certains. Il n'y qu'à imaginer un gros couscous sur lequel trônerait ça.
Miam Miam.

Sinon, et plus communément mon homme chéri va nous chercher du loup, des daurades et autres merveilles le dimanche matin.
Et là, c'est l'orgie...




Oui, oui, c'est bien l'œil qu'il s'apprête à gober sous mon regard effaré.

Et oui, il mange même les yeux... Ce qu'il préfère c'est la tête, et à ma grande stupéfaction, quand il la commence, il n'en reste rien. Je crois que s'il le pouvait, il mangerait même les arrêtes.